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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 11:56
Bouleversant.

Bouleversée.




Voilà le thème:

En Allemagne de l'Est, au début des années 80, un auteur Georges Dreyman et sa compagne, une actrice nommée Christa-Maria Sieland, font partie de l'élite intellectuelle de l'Etat communiste même si, en secret, ils n'adhèrent pas aux idées du Parti.
Le ministre de la culture a des vues sur Christa et cherche à éliminer son adversaire. Wiesler, un agent de la Stasi, a pour mission de l'oserver et de trouver des preuves de l'infidélité de Dreyman à la RDA. Mais, tandis qu'il progresse dans son enquête, le comportement de Wiesler se tranforme, fasciné qu'il est par ce couple d'intellectuels dont il écoute les moindres faits et gestes du quotidien.

A voir. Parce qu'on se laisse porter par cet "oreilleurisme" et que l'attraction de Wiesler, brillamment interprété par Ulrich Mühe, pour Christa ( Martina Gedeck) et Georges (Sebastian Koch) devient communicative. On tremble avec eux, on jubile avec eux, on meurt aussi...

Ce film met en place une atmosphère de peur diffuse, cette angoisse qui sait que ,tapie dans l'ombre , la malveillance aurait raison d'un faux pas.  la liberté n'existe plus, elle est un credo auquel on ne croit plus car elle est supplantée par les aléatoires arrestations qui persécutent tous les citoyens de la R.D.A.
Une scène du film est particulièrement représentative de la paranoïa nécessaire ( mais dramatique) développée par les êtres soumis à ce régime, la prison n'étant qu'à une malheureuse phrase près:

Wiesler rentre chez lui et ,dans l'ascenseur,  il est en compagnie d'un gamin. Ce dernier lui demande s'il fait parti de la Stasi et ajoute que son père a dit que c'étaient tous des pourris qui enfermaient les gens pour rien....Wiesler amorce un réflexe et demande à l'enfant le nom de son père...mais il  revient sa démarche, déjà ramolli par son expérience d'écoute de Christa et Georges.



Un film poignant...et l'on ne peut s'empêcher de verser une larme lorsque le mur s'abat à la fin du film...parce qu'aussi bien du fond d'un bureau de poste sordidement éclairé que sous les feux de la rampe, l'émotion submerge et la liberté étreint avec la même force et on se dit....ENFIN.
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