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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 17:32

piers.pngPar Julie Cadilhac - Bscnews.fr / ©AliceDison/ Né d'un père italien et d'une mère anglaise, Piers Faccini s'installe en France très jeune puis poursuit des études en Angleterre. Il fonde ensuite le groupe Charley Marlowe avec Francesca Beard jusqu'en 2001 où le groupe se sépare. En 2008, son album Tearing Sky est produit par le producteur de Ben Harper; y apparaissent notamment le bassiste Juan Nelson et le batteur Adam Topol. En 2009, son troisième opus Two grains of sand est sélectionné pour le prix Constantin et est élu par les auditeurs de France Inter Meilleur Album de l'Année. Son univers poétique et doux et ses mélodies délicates bercent le coeur d'une langueur éthérée. Son goût pour les concerts acoustiques n'est pas pour nous déplaire ! Aussi, en préparation d'un nouvel album intitulé "Between dogs and wolves", nous avons eu la chance de lui poser quelques questions sur sa genèse , découvrant un artiste accessible et humble en dépit de son talent reconnu en France et à l'étranger.

Vous êtes auteur compositeur mais également peintre : la peinture a -t-elle précédé la musique dans votre carrière? Et comment êtes-vous passé de l'une à l'autre?

La peinture est venue en premier; j'ai commencé très jeune. Dès mes 13 ans, je voulais être peintre et dès mes 18 ans, j'ai fait une école d'art et j'ai commencé à exposer mon travail. Dès l'adolescence, j'ai également commencé à écrire des chansons. Jusqu'à mes 30 ans à peu près, je privilégiais la peinture, puis ça s'est équilibré jusqu'à un point où aujourd'hui, je fais presque plus de musique que de peinture; mais j'essaie de garder la main sur les deux.

Concevez-vous une chanson comme une toile?

Pas vraiment mais pour moi la musique est assez imagée. Par contre, je ne mélange pas la peinture et l'écriture: j'aime utiliser une discipline pour prendre une pause avec l'autre et prendre du recul aussi. J'alterne donc les deux disciplines.

Si vous deviez exprimer ce que vous apporte la musique et ce que vous apporte la peinture, comment les différencierez-vous?

Ce sont vraiment deux faces de la même chose, comme une pièce de monnaie. Il y a deux visages différents mais cela reste la même pièce. Je ne différencie pas trop en fait. Quand j'étais plus jeune, je me disais qu'il fallait choisir entre les deux et qu'il était difficile de faire deux choses; mais j'ai compris ensuite que je ne pouvais choisir. Je vois des images dans la musique et de la musique dans les images, c'est ainsi.

J'ai vu que votre album va s'appeler "Between dogs and volves": l'expression française "entre chien et loup" se dit-elle au pluriel en anglais?

Pas du tout…d'ailleurs si elle avait existé en anglais, je ne l'aurais pas utilisée. C'est justement parce qu'elle n'existe pas que j'ai trouvé ce titre, pour qu'il soit également lisible pour les gens qui ne sont pas francophones et qui sont nombreux car eux n'auront pas la compréhension de ce jeu de mots. C'est un album qui parle d'amour , une sorte de recueil d'histoires courtes et chaque chanson raconte une histoire. On y décline les topoi de l'amour: le désir, la quête de l'autre… et j'aime bien ce titre, à la fois parce qu'il y a souvent de l'ambiguité et du paradoxe dans le relationnel et l'émotionnel donc cette notion de crépuscule dans l'expression française me convenait comme un "temps" d'amour qui va bien aux amoureux, mais aussi parce que littéralement pour les anglophones, il y a le chien, animal apprivoisé, et le loup, animal sauvage…on est donc entre un amour "apprivoisé' et un désir plus charnel, sauvage.

Quel univers musical et quels instruments avez-vous choisi pour cet album? plutôt folk, pop..?

Je ne parle jamais de la musique ainsi en fait; cette catégorisation de la musique en styles me semble caduque. J'ai une musique très éclectique et j'ai  toujours trouvé assez frustrant de définir une catégorie dans laquelle me mettre. La folk, par exemple, je vous dirais que pour moi, c'est de la musique folklorique, traditionnelle et ce n'est pas vraiment ce que je fais puisque je fais de la musique d'auteur-compositeur. Par contre, oui, je suis influencée par la musique folklorique qui n'est pas la musique commerciale. Que vous dire sur mon prochain album? c'est assez dépouillé, je suis allé à l'essentiel. Coté instruments: il y a une guitare, un piano, un harmonium, un violoncelle, quelques choeurs…et ça reste extrêmement doux du début à la fin.

Côté écriture, qui citeriez-vous comme référence?

C'est très varié; dans les compositeurs de chansons,  Léonard Cohen est pour moi un grand maître . J'adore aussi un poète nommé Wu Mi mais également des poètes comme Paul Celan,  Edmond Jabès, ou encore des auteurs comme le japonais Haruki Murakami…j'aime beaucoup la littérature japonaise et sa poésie ; le poète Bashō par exemple.

A Villeneuve-les-Maguelones, vous serez accompagné du musicien Simoe Prattico que l'on imagine un compagnon de scène régulier?

Je travaille avec lui souvent en duo; on se connaît très bien et on tourne ensemble depuis au moins cinq ans. C'est un ami et musicien que j'adore, nous avons une grande complicité ensemble. Nous allons présenter à Villeneuve un mélange d'anciens morceaux et de morceaux de l'album en préparation. Il n'y a pas de batterie ou de percussions dans le nouvel album donc Simone va jouer plutôt du xylophone pour ces morceaux-là. Simone a une façon de jouer de la batterie entre percussions et batterie qui s'adapte très bien à mon univers musical. Il y a un côté très acoustique dans ce que je fais et lui est dans un set-up entre batterie et percussions donc qui est en harmonie avec cet univers.

C'est un album qui réserve des surprises auditives mais également visuelles…?

Pour moi, chaque album est aussi une façon de présenter un monde visuel,  qui correspond à la musique. Ce spectacle restera, je pense, très intime au niveau de la lumière et il n'y aura pas nécessairement d'aspect visuel en dehors de cette lumière.

Dates de concert:

Vendredi 19 avril 2013 à 20h30 au La Grande Ourse de Villeneuve-les-Maguelones ( 34)

Les 24, 25 et 26 mai 2013 - Bâteau-concert à Laval

Le 21 juillet 2013 au Théâtre Romain de Fourvières à Lyon

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 15:47

thomas fersenPar Julie Cadilhac- Bscnews.fr/ Photos: Valérie Mathilde/ "Quand je rentre mon violon dans son petit cercueil" naît Je suis au Paradis...

Dès les premières portées, on sourit... Thomas Fersen convoque un bestiaire digne des mille et un cauchemars, des êtres de macabre réputation dont les actes funestes résonnent dans les mémoires effrayés de tous les bons enfants que nous avons été. Sans être surpris, on est ravi de retrouver cette constante atypique et ce goût pour les personnages marginaux, empreinte d'un interprète dessiné (sur la couverture de ce 8ème album par Christophe Blain) paresseusement installé dans un vieux canapé Louis-Philippe.

Est-ce donc un album sombre? Point du tout!

Décorés des mots de l'artiste, monstres et créatures de la nuit deviennent  aussi drôles que sympathiques. C'est le comte Dracula qui nous accueille en premier lieu ....vous savez, cet immortel "qui dormait dans sa tombe ou bien la tête en bas" et il nous semble l'entendre gratter à notre fenêtre tellement Thomas a l'art de l'hypotypose ( Petit rappel bac français : l'hypotypose est «l'image des choses si bien représentée par la parole que l'auditeur croit plutôt la voir que l'entendre »).  Ce "fou romantique jeté dans les oubliettes" qui marque dans notre cou sa "discrète signature de vieil aristocrate", accompagné de violons et autres cordes complices,  est le délicieux prétexte à une première ballade où sont évoqués les affres de l'amour et d'une "chevelure blonde" qui provoque " des charmes bien pires que ceux que l'on prête au vampire."
Ensorcelés, vampirisés, médusés sommes-nous par le génie constant de ce Maître de rimes national : manque d'objectivité ou  trop de lucidité? chaque morceau est un nouvelle rencontre où  la langue est manipulée avec génie. A l'habileté des mots se mêle un humour caustique ravissant qui justifie le  succès de ce nouvel album. Légèreté, fantastique et grivoiseries s'entremêlent à plaisir pour décliner  un des thèmes de prédilection de l'artiste à la voix :  la mort tournée en dérision.
Mais si la mort s'invite, elle arrive avec élégance et humour. Meurtriers, vieux croulants, spectres, vampires, loups-Thomas Fersengarous sont tour à tour coquets, soucieux de leur confort, amoureux et c'est pour cela sans doute que l'histoire du Comte Dracula et sa "fraise en dentelle" monopolise votre lecteur CD charmé qu'il est par cet aède contemporain qu'est Thomas Fersen.
Quelques rencontres à vous citer?   Félix si vieux que ses descendants sont eux aussi farcis de rides, un centenaire capable encore de jouir,  Sandra le fantôme qui vous refroidit sous la douche, jolie fille qui hante l'interprète dans les "mousselines et les voilages" et qui fait accuser " à tort la gent trotte-menue et les intempéries".... Le squelette au train fantôme qui fait crier les dames  et  affirme "Chuis mort et j'en fais pas un drame",le balafré qui n'a pas l'air d'un ange, au corps recousu et  qui mène" une vie de cigale" en jouant de la scie musicale, ou bien encore Mireille et Mathieu, parés d'une rythmique rock et de soleil en  parenthèse anarchique...
Thomas Fersen convoque une fois de plus tous les registres de langue, prouve que le langage familier, s'il est poétiquement utilisé,  a toutes ses lettres de noblesse et provoque des rimes au style charmant. Certains diront que cet album surprend par sa ligne musicale, melting-pot de sonorités diverses et d'inspirations variées. Oui, Thomas Fersen s'est renouvelé, il déstructure le phrasé musical, il mêle des sifflotements, des choeurs, des dissertations fantaisistes de sons et un choix d'instruments qui détonent d'avec ses précédents albums plus farouchement accrochés à ses guitares fétiches. C'est vrai..pourtant dès les premiers couplets, on jouit, on jouit, on jouit parce que Thomas est bien là avec sa singulière façon de faire chanter le monde et ses personnages.
D'une chanson à l'autre, Thomas Fersen tranche, bouscule, change radicalement d'atmosphère et si le verbe poursuit son hommage aux personnages qui peuplent les récits d'histoires qui font peur, les mélodies se permettent des fantaisies, veulent se distinguer les unes des autres...Instruments à vents, à cordes, à clavier, à percussion jaillissent Je suis au paradisd'une portée à l'autre et se crée une symphonie aux airs romantiques qui, sans faire de comparaison stérile, rappelle parfois drôlement les bandes originales des films de Tim Burton. Le piano, notamment dans "Une autre femme", confère une atmosphère éthérée et nostalgique qui évoque celle des Noces Funèbres.
Plaisir de se poser là et d'écouter le conteur Thomas nous décrire toutes ces créatures fantomatiques et l'on a envie, comme lui, d'être " Logé sous un jupon où il fait noir comme du charbon" et " où l'on s'endort comme si l'on était dans un bon lit" pour l'écouter nous évoquer...ses rencontres dans "le drap blanc du brouillard" avec une inconnue " à la robe noire boutonnée jusqu'au menton comme l'on pouvait en voir jadis en pays breton", nous emmener en balade dans une époque légère où l'on redevient des polissons qui déterrent leurs vies de jeunes filles et de jeunes garçons. On se laisse rêver à ces aventures étonnantes et on clôt le cd par un  bis bis et une consultation immédiate des programmations des salles de concert du coin... et d'ailleurs, comme on n'est pas trop égoïste, on l'a fait pour vous aussi....

Un conseil? faîtes comme le balafré: fermez les yeux et vous verrez comme l'instrument sonne bien....
Crédit-illustration: Jaquette Album: Christophe Blain Loup-garou: Arnaud Taeron (création originale bscnews)


THOMAS FERSEN - TOURNÉE

MAI 12  Alençon   La luciole 13  Nantes     Zénith 14   Rennes    Le liberté 19   St marcellin  le diapason 20   Bourg en bresse (01)  Ainterexpo 21   Annecy (74)  Arcadium 26   Compiegne (60) Espace jean legendre 27    Namur (BE)   Théâtre de namur

 

JUIN 2   Montauban  Festival Alors Chante 4   St Etienne    Festival Paroles et Musique 25  Neuve Eglise (67) Festival Décibulles

 

JUILLET 14   Ploezal (22)   Domaine de la Roche Jagu 17   Canada  Festival d'été de Québec

30   Habère Poche (74)  Festival Rok and Poche


LES LOUPS-GAROUS ( chanson de l'album)

Je menais une vie honorable
Sans un remous, sans un frisson,
Avec un peignoir sur le râble
Et aux pieds une paire de chaussons.
Par une rare conjonction
Entre Vénus, Mars et Saturne,
Mordu par un chien taciturne,loup-garou ArnooJ’avais reçu l’extrême-onction.
Je n’allais pas passer la nuit
Et je faisais une drôle de tête,
Mais sur les douze coups de minuit,
J’ai repris du poil de la bête,
J’ai déterré ma vie d’garçon,
La terre était légère et meuble,
Ma pioche, en rencontrant le meuble,
A rendu un lugubre son.
Quand la nuit tombe sur la ville,
Je renfile
Ma vieille peau de loup-garou
Pleine de trous.
Les poules se sont mises à brailler
Comme quand le renard les dérange,
Quand j’ai pris l’auto dans la grange
Qui leur servaient de poulailler.
J’avais pas touché un klaxon
Ni démarré ce tas d’ferraille
Depuis les fameuses funérailles,
J’étais pas sorti d’mon caisson.
Quand la nuit tombe sur la ville,
Je renfile
Ma vieille pelisse de loup-garou
Pleine de trous.
Ma vieille perruque de loup-garou
Pleine de poux,
Mes vieilles chaussures de loup-garou
Pleines de boue.
Qu’est-ce que j’entends?
Une voix me raisonne:
“Tu n’as plus vingt ans
Et tes tempes grisonnent,
Et tu t’en vas courir la gueuse
Comme un jeune homme!”
J’ai roulé à tombeau ouvert
Et tant pis pour les hérissons
Qui viennent se mettre en travers,
J’ai déterré ma vie d’garçon.
J’ai déterré ma vie d’garçon,
La terre était légère et meuble,
Ma pioche, en rencontrant le meuble,
A rendu un lugubre son.
Quand la nuit tombe sur la ville,
Je renfile
Ma vieille pelure de loup-garou
Pleine de trous.
J’avais pour éteindre l’amour
Déversé le sable des jours,
Et malgré tout ce Sahara,
Je n’ai pu oublier Sarah.
Ses cheveux blonds comme pépite
Qui lui descendaient dans le dos,
Je n’en croyais pas mes orbites
En voyant cet Eldorado,
Elle déterrait sa vie d’jeune fille,
Je déterrais ma vie d’garçon,
Ensemble on est parti en vrille,
Les morts sont de grands polissons.
Quand la nuit tombe sur la ville,
On enfile
Nos vieilles peaux de loups-garous
Pleines de trous.
Quand la nuit tombe sur la ville,
On enfile
Nos vieilles pelisses de loups-garous
Pleines de trous,
Nos vieilles perruques de loups-garous
Pleines de poux,
Nos vieilles chaussures de loups-garous
Pleines de boue.

Basse violoncelle, tambourin, synthétiseur ~ Olivier DaviaudFersen-07-031-1.jpg
Batterie ~ Lionel Gaget
Mandolines ~ Joseph Racaille et Pierre Sangrã (intro)
Guitare ~ Thomas Fersen
choeurs ~ Anne Millioud, Thomas Fersen

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 16:30

Par Julie Cadilhac- Bscnews.fr / Le théâtre Jean Vilar ne manque pas chaque année de ravir les fines oreilles montpelliéraines en invitant une référence de la scène française actuelle. Après Thomas Fersen ou encore Alexis HK, hier soir , c'est en compagnie de l'élégance exquise d'Albin de la Simone et de l'énergie communicative de Mathieu Boogaerts que s'est offerte l'occasion fort plaisante de cultiver ses tympans. Un moment musical mémorable, aussi poétique que léger, aussi tendre que déluré.

albin-de-la-simone_bungalow_cinq-7-wagram-copie-1.jpgAlbin de la Simone ravit de ses mélodies pétillantes, enchante de ses ballades poétiques et sous ses doigts de pianoteur habile, on se laisse conter l'Amour et ses frasques à dos d'allitérations charmantes , en compagnie d'une Adrienne aphrodisiaque, tout contre une catastrophe irréparable, l'oeil rivé  sur une brune inconnue, les lèvres pleines de promesses de changement....et lorsque vient le temps du salut, il pleut dans les bouches des sifflements admiratifs, des bravos en bouquets et  les applaudissements fusent pour repousser plus loin le moment des adieux. Albin de la Simone "cravaté", Albin de la Simone en danse improvisée, Albin de la Simone le jeudi, Albin de la Simone rétro-chic, Albin de la Simone à la guitare, Albin de la Simone en fanfare, on l'aime tant qu'on l'écouterait même en hongrois sous-titré en tchèque!

Mathieu Boogaerts irradie le plateau de son humeur taquine  et impose dès les premières visuel-mathieu-boogaerts-i-love-you1-copie-1.jpgnotes grattées une claque musicale.  Par son incessante volonté de varier les rythmes, le phrasé des mélodies et son goût prononcé  pour  l'improvisation, l'auditeur écoute ses épaules parler ainsi que ses cordes. En compagnie de son acolyte  bassiste Zaf Zapha, il plonge, en quelques mots scandés, le public dans son univers expérimental où le texte se contorsionne, se vide de son sens premier pour en faire renaître un autre, plus animal, plus instinctif. Ce "gamin" de la scène aux réactions imprévisibles séduit de ses mimiques joueuses et de son drôle de jeu de jambe.

Un plateau,  deux occasions vibrantes de rendre hommage à l'instrument et de rappeler l'importance d'aller écouter de vrais musiciens qui font parler les cordes, les touches avec émotion et tact....

Un concert acoustique qui caresse le tympan au lieu de l'agresser et dévoile toute la virtuosité de ses interprètes...dont la modestie visible est touchante. Et assurément, le caractère bonhomme des deux têtes d'affiche et de Zaf Zapha ont fait de ses 2h30 de concert décliné sur le mode (hyper) décontracté  un vrai moment de détente ! Les zygomatiques n'ont pas manqué d'être sollicités ! Il ne reste  donc plus à Montpellier qu'à souhaiter qu'Albin, aède complice que l'on  écoute béatement jusqu'à bout de portée et Mathieu, impertinent contorsionniste des mélodies aux impétuosités délirantes reviennent bien vite!

Pour lire les interviews de Mathieu Boogaerts et Albin de la Simone dans le numéro d'octobre 2010!

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 15:57

 

Jamiroquai - concert NîmesPar Julie Cadilhac - Bscnews.fr / 21 juillet 2010, 22h30...Certes, il aura  fallu du temps pour voir l''Iroquois du jazz sur scène et une certaine dose de persistance. Après avoir frôlé l'insolation et  supporté la chaleur caniculaire  dans les gradins des arênes, après avoir réussi péniblement à atteindre un comptoir ou un vendeur ambulant et  enduré les brailleries d'une première "première partie" marquée par une volonté ostentatoire d'être - branché - déjanté ( au casting, entre autres, des filles -piles électriques, une iroquoise punk...et un répertoire...euh? fatigant...) dont on n'a pas su ( ou voulu) entendre et retenir le nom, après avoir été remué par les éclectiques ambiances proposées par le DJ Wax Taylor - de qualités inégales ( Une mention très bien toutefois pour Positively Inclined et son clip ) - ENFIN, Jay Kay est venu électriser la scène. C'est jamiroquai.gifbien simple, lorsque le chanteur débarque sur le plateau, on ne voit plus que lui. Tout s'efface. Ses jeux de jambe, sa pêche épatante et le dynamisme entraînant de ses mélodies irradient les tympans d'énergie positive. Le public se lève très vite, chante et danse en liesse : Cosmic Girl , Virtual Insanity, Alright, Canned Heat... dans une folie acid -jazz et disco, l'indien britannique empanaché mène la danse face à un public conquis. Jay Kay et son groupe ont présenté une nouvelle chanson prénommée "Rock Dust Light Star" mais c'est surtout au rythme des classiques que le concert s'est déroulé - pour le plus grand plaisir des fans mais aussi des plus néophytes.  Jason Kay a annoncé  également qu'un prochain album devrait sortir  en  novembre: on ne peut qu'être impatient...let's dance with Jamiroquai!

 

Center Stage...les deux dernières minutes du film sont au son de Jamiroquai...

Le fameux clip de Wax Taylor...

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 23:47
http://www.friendship-first.com/2378-1204-large/nicolas-jules-pow-te.jpg


http://www.italiq-expos.com/breves/images/Musique/t-fersen-3-petits-tours.jpghttp://culture.froggytest.com/modules/xoopsgallery/cache/albums/albuq25/cocoon.jpghttp://ackilem.com/blog/images/130309/moriarty.jpghttp://static1.purepeople.com/articles/5/25/42/5/@/175081-premier-album-de-yodelice-637x0-1.jpg

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 17:50
Deux personnages du répertoire de Thomas Fersen qui ne manquent pas de style.
Humour noir,  mort  qui rôde et se moque avec une légèreté décalée digne du grand Tim Burton.

De plus, l'oreille attentive ne pourra s'empêcher de siffler d'admiration ( j'en fais trop? ...il n'y a que l'exagération qui marque! ) à l'écoute de ces textes  d'une rare qualité : Thomas Fersen y mêle la simplicité du phrasé à l'élégance d'un vocabulaire soutenu et rarissimement utilisé dans la chanson.

Ces deux clips sont drolatiques et bourrés de talent...alors je partage!





Il a un prénom de fleur
A les cheveux qui s'en vont
Et ses grosses mains d'étrangleur
sentent le savon,
Hyacinthe.....








Les passants sous son chemin
Soulèvent leurs galures,
Le chien lui lèche les mains
Sa présence rassure
Voyez cet enfant qui beugle
Par lui secouru,
Et comme il aide l'aveugle
A traverser la rue.
Dans la paix de son jardin,
Il cultive ses roses;
Monsieur est un assassin
Quand il est morose.....

Il étrangle son semblable
Dans le bois d'Meudon
Quand il est inconsolable
Quand il a l'bourdon
A la barbe des voisins
Qui le trouvent sympathique
Monsieur est un assassin
Je suis son domestique...

Et je classe le dossier
Sous les églantines
Je suis un peu jardinier
Et je fais la cuisine...


Et un coup de coeur  spécial pour le déhanché squelettique....
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