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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 11:32

Les-femmes-du-6eme-etage_7885_1296456923-1.jpgPar Julie Cadilhac - Bscnews.fr/ Philippe Le Guay a réalisé une comédie délicieuse où l'on se laisse aller aux émotions tendres et à une simplicité qui ravigote. Portées par sept femmes aussi pétillantes que pittoresques ( nous y intégrons évidemment l'interprétation d'une grande justesse de Sandrine Kiberlain en bourgeoise coincée et nombriliste) et un grand nom du cinéma, Fabrice Luchini, on aime l'histoire de cet agent de change, étriqué dans ses principes désuets et assommé par une épouse aux préoccupations quotidiennes insipides, qui se laisse charmer par la liberté et le naturel des femmes de ménage qui vivent au dessus de chez lui.

Si certains pointeront l'étonnant revirement de Jean-Louis Joubert et la rapidité avec laquelle il est capable de tout plaquer et de s'émerveiller de vivre dans un grenier, on répondra simplement que la personnalité ( portée souvent à l'excès) du comédien qui l'interprète et la pudeur adorable avec laquelle est dessiné en filigrane l'amour  qui éclot entre Jean-Louis Joubert et sa bonne Maria  gomment cette impression d'happy end facile. Oui! on tombe sous le charme de Natalia Verbeke, on rit des éclats d'humeur et des slogans communistes de Carmen (Lola Duenas), on aime la pudibonderie et la bonhomie de Dolores ( Berta Ojea)...et on a le plaisir de découvrir à la fin du long métrage quelques plans superbes de l'Espagne qui donnent des envies de voyage...ajoutez-y les intonations chantantes et chaleureuses de toutes ces voix hispaniques...et voilà l'occasion de passer une soirée agréable devant sa télé!

 

Titre: Les femmes du 6ème étage

Réalisateur: Philippe Le Guay

Sortie cinéma: Février 2011

En DVD et Blu-Ray depuis le 24 août 2011.

Durée: 1h46

Long Métrage Français avec Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain....

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 02:47

19762436.jpgPar Julie Cadilhac -Bscnews.fr/ Si les lecteurs passionnés de la série avaient lu les dernières pages le coeur serré d'émotion, le film ne réussit pas complètement le challenge. Pour des raisons pratiques d'abord, donner à des grands ados des airs de trentenaires ne fonctionne qu'à moitié...et puis cette fin, que certains trouvaient déjà mièvre dans le roman, finit de verser dans un happy end bon enfant un peu décevant. Harry est un éternel insatisfait qui s'active sans cesse  à trouver des réponses et à réparer les injustices. Le voir souriant et serein,  sur le quai de la gare, et définitivement hors-jeu de l'aventure, est peut-être une image désagréable à regarder par....des trentenaires justement. Le cinéma nous a trop habitués aux héros qui sacrifient leur vie privée à la cause publique. Alors égoïstement, on trépigne de le voir sage aux bras de Ginny.

Le reste du film de David Yates est distrayant: le spectateur est naturellement pris dans cette atmosphère sombre où Voldemort règne en maître, les péripéties s'enchaînent, les géants se battent au côté d'araignées géantes, les baguettes magiques offrent de formidables feux d'artifice, Poudlard reste Poudlard...mais il faut reconnaître que ce dernier volet a du mal à embrasser toutes les subtilités des personnages et de l'intrigue telles qu'elles sont décrites par J.K Rowling. L'amour de Rogue pour la mère de Harry, véritable coup de théâtre pour le lecteur qui a suivi durant des  centaines de pages l'acharnement du professeur de Poudlard pour Harry, n'est dans le film qu'un prétexte à larmoyer un peu dans la pensine. L'intrusion d'Hermione, Ron et Harry à Gringotts avec le gobelin Gripsec , l'aide apportée à Harry  par la mère de Drago Malefoy, manquent de charme parce qu'on y manque de temps.  De plus, Voldemort semble presque sympathique tant Potter semble être de taille à le combattre...alors que, non! Celui dont on ne dit pas le nom devrait être montré comme un monstre aussi effrayant que son serpent qui endosse seul le rôle sanglant sérieux dans cette deuxième partie; Ralph Fiennes incarnant certes un Voldemort capricieux aux meurtres arbitraires mais dont le charisme est sérieusement endommagé...

Soit! on dira que c'est un film qui doit s'adapter à des enfants. Certains rétorqueront avec raison  que J.K Rowling a écrit  tous ses tomes en s'adaptant à l'âge de Harry...or Harry a 18 ans dans Les Reliques de la mort; il s'affronte donc à des terreurs plus violentes. La Warner Bros a certainement choisi de ne pas trop accentuer le côté sombre et angoissant de ce dernier volet...question d'entrées dans la salle...

On ne saura trop dire pour conclure que rien ne vaut les possibilités exaltantes que les livres originaux offrent à l'imagination...

 

 

Titre: Harry Potter et les reliques de la mort ( partie 2)

Réalisateur: David Yates

Avec Daniel Radcliffe, Rupert Grint,Emma Watson, Ralph Fiennes,Alan Rickman....

Durée : 2h10.

Année de production: 2011.

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 12:00
 
Dernier étage, gauche, gauchePar Julie Cadilhac- Bscnews.fr/ Petite devinette: qu'est-ce qui peut bien lier François Echevarria, Mohand Atelhadj  et son fils Salem?  Réponse: une saisie d'huissier en banlieue qui tourne mal.
Enchevêtrement de circonstances désastreuses ( journée anniversaire du tragique 11 septembre, un fils agité qui cache quelques kilos de cocaïne, un père responsable d'un meurtre dans son pays d'origine), une banale journée  va se transformer en  poudrière pour notre plus grand plaisir ! En effet, Dernier étage, gauche, gauche, s'il fait un portrait sensible des conditions  de vie dans les cités,  est un film empreint d'humour caustique qui accumule avec talent des situations, des caractères, des répliques fort comiques.  Servi par un casting irréprochable ( Hippolyte Girardot laisse évoluer son personnage d'huissier avec beaucoup de naturel, Mohamed Fellag incarne  avec justesse un père kabyle dépassé par les évènements et Aymen Saïdi joue les voyous au coeur tendre avec beaucoup d'émotion), le long métrage d'Angelo Cianci dépoussière la comédie policière traditionnelle en jouant avec ses clichés et en se concentrant surtout sur un huit-clos qui réunit trois êtres a priori antithétiques et peu disposés à se comprendre.  Un trio jouissif à suivre tout au long de  cette parenthèse temporelle tant les rapports de force ne cessent d'évoluer et de basculer.  Angelo Cianci y montre avec un coup de caméra à saluer trois héros/anti-héros modernes: un jeune révolté qui utilise son gun et  son verbe vulgaire pour tenter de masquer ses fragilités et ses peurs, un père pieux et  sage qui cache dans des petites boîtes en métal un forfait qui  lui fait honte, un fonctionnaire méticuleux et froid qui dissimule derrière sa vilaine besogne d'huissier  une vie sentimentale et professionnelle minable .  Un film  terriblement humain qui n'oublie pas de faire une critique acerbe de la dernier-etage-gauche-gauche-de-angelo-cianci-10346733wyfpy.jpgmécanique  bien huilée policière et de faire réfléchir sur ses excès. Un conte social qui , certes, soulèvera peut-être quelques sourires amusés vis à vis de l'évolution "angélique" des rapports entre ces trois hommes et leur entraide finale. Et pourtant, pourquoi vouloir l'envisager comme une issue cinématographique mièvre? pourquoi ne pas y voir simplement une vision optimiste de l'homme? L'explosion de l'huissier en fin de parcours qui, pris d'un élan de rébellion et d'indignation, embrase la petite cité Villon et la transforme en une pluie de meubles et de vêtements, est à lire dans ce sens assurément...

 

Date de sortie cinéma: Nov 2010.
DVD: prochainement. ( déjà téléchargeable sur itunes)
Réalisateur: Angelo Cianci
Avec Mohamed Fellag, Hippolyte Girardot,Aymen Saïdi,Judith Henry, Thierry Godart, Lyes Salem....

Pour voir la bande-annonce, cliquez:  ICI

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 13:16

 

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Adèle Blanc sec Cette interprétation cinématographique de la bande-dessinée de Tardi par Luc Besson ne manque ni de charme ni d'humour. Elle est servie par un casting brillant et pour ne citer qu'eux: Louise Bourgoin, qui s'est emparée du rôle de  l'héroïne éponyme brillamment;  Gilles Lellouche, qui est un inspecteur Caponi hilarant, fat désespéré  durant tout le long métrage de ne  pas réussir à se sustenter correctement à cause du tourbillon de responsabilités contrariantes qui s'abattent sur sa petite personne; Jean-Paul Rouve, en chasseur de fauves, qui est ridicule à souhait et enfin Nicolas Giraud  qui, en amoureux maladroit, est aussi touchant que juste.
Luc Besson a su faire de ces aventures extraordinaires un film divertissant où l'on est happé par la beauté des plans et l'esthétique générale des décors et des costumes. La drolerie des répliques alliée à la cocasserie de certaines situations,  le respect méticuleux du genre de la bande-dessinée ( l'entrée en matière avec un narrateur en voix off est remarquable!) en font un long métrage  de qualité.
Comme il est plaisant de voir un ptérodactyle fendre le ciel de Paris ou une momie se promener dans le quartier des Tuileries en costume...!! Adèle Blanc-Sec , journaliste intrépide et prête à tout pour ramener à la vie sa soeur au front percé, nous entraîne au plus profond d'une pyramide égyptienne  pour vivre une aventure palpitante digne  de celles du grand Indiana Jones et  nous amuse par son entêtement et sa capacité à rebondir sans cesse. On retiendra, entre autres, ses multiples tentatives déguisées pour faire sortir de prison le professeur Espérandieu, sa chevauchée emplumée sur le ptérodactyle ou encore son strip-tease élégant devant une momie de 3000 ans d'âge.
Non, assurément, on ne s'ennuie pas avec Adèle Blanc-Sec et c'est l'occasion garantie de pimenter votre soirée devant la télé...laissez-vous tenter sans risque!
Date de sortie cinéma: 14 avril 2010
En DVD et Blu-Ray depuis le: 24 novembre 2010
Réalisateur: Luc besson
Acteurs: Louise Bourgoin, Gilles Lellouche, Mathieu Almaric...
Film français

Durée : 1h47.

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 01:12

Les-Emotifs-anonymes.jpgAu pays de la sensiblerie et du chocolat, Les émotifs anonymes semble n'avoir pour modeste ambition que de narrer la rencontre de deux individus dont  la sociabilité est fâcheusement perturbée par une timidité maladive.

Dans ce long métrage franco-belge, Jean-Pierre Améris filme deux acteurs attendrissants de justesse: Benoît Poelvoorde interprête Jean-René, le patron d'une fabrique de chocolats en faillite dont l'émotion à fleur de peau est communicative. Chaque effort de cet incurable introverti nous le rend plus attachant et ses maladresses donnent à regarder des épisodes comiques d'une grande finesse. En effet, le rire chez le spectateur naît de façon subtile, c'est un rire gêné des silences pesants qui s'installent à table entre deux êtres dans l'incapacité de communiquer naturellement, c'est un rire qui compatit, qui rassure  à propos de nos propres moments d'hésitation et qui émeut aussi grandement. Isabelle Carré, en Angélique, pendant féminin de Jean-René, qui accepte sur un malentendu le poste de commerciale dans l'entreprise de chocolaterie est touchante par son sourire candide, ses sempiternels remerciements et excuses et cette volubile maladresse qui entoure chacun de ses gestes.
Alors oui...certains pourront dire que le film manque de surprises, que, rapidement, on devine les réactions de ces deux timides et que le scénario en perd de son charme. On sera tenté de répondre qu'assurément Les émotifs anonymes tire sur des fils maintes fois utilisés par le genre de la comédie romantique mais...justement! Tout le plaisir est là! dans cette déclinaison de moments d'émotion où ,de façon itérative, le malaise s'installe délicieusement et la situation devient électrique! La répétition est un outil narratif très utilisé pour les effets comiques et très prisé  pour les épisodes fleur bleue (fait reconnu par la majorité des romantiques interrogés).
Bref, sans comparer avec le film de Lasse Hallstrom, Le chocolat,Juliette Binoche faisait tourner la tête d'un Johnny Deep tsigane, on applaudira les prouesses d'un des principaux acteurs  qui, sans amertume, reste dans l'ombre des ébats amoureux de Jean- René et Angélique : il s'agit de  cette sucrerie produite à partir de la fêve de cacao qui réveille les papilles, colore les pupilles de mille désirs inavoués, caresse les humeurs fort aimablement et donne envie à la fin de la séance de se ruer dans une chocolaterie pour en laisser fondre un, juste un, sous la langue...
Les émotifs anonymes: Une comédie qui ferait presque regretter que l'humanité ne soit pas atteinte de cette sensibilité excessive qui  rendrait aux rencontres amoureuses le piment perdu et charmant des heures où la pudeur réclamait davantage de retenue et de patience avant d'arriver à ses fins.
Oui...Les émotifs anonymes a comme un parfum de nostalgie désuet ravissant...

Comédie Franco-Belge
Réalisateur: Jean-Pierre Améris
Acteurs: Isabelle Carré, Benoît Poelvoorde
Sorti en salle le :22/12/10

Durée: 1h20

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 15:38

harry-potter-et-les-reliques-de-la-mort-part-i-15564-169592.jpg Le dernier volet de la saga Harry Potter est plus noir que jamais et c'est bien naturel puisqu'Harry vieillit et ses préoccupations de fin d'adolescence sont de moins en moins souriantes et insouciantes. Le pauvre Harry   porte la lourde tâche,  dévoilée par  le défunt sorcier Albus Dumblebore, d'être le seul à pouvoir affronter le Mal Absolu et ses détraqueurs. Face à une réalité effrayante "Voldemort  est ressuscité", le monde des sorciers se divise en deux camps: Drago Malefoy, sa famille ainsi que d'autres sorciers impitoyables ont rejoint les rangs de l'armée sinistre qui pactise avec le "diable" tandis qu'autour d'Harry, le Bien s'acharne et combat, prêt à se sacrifier pour empêcher que le monde ne bascule dans les ténèbres. Répondent encore présents le bon gros Hagrid,  la famille Wesley au complet, Fol-Oeil...dans un camp déjà décimé par  l'acharnement du maître des horcruxes. L'heure est grave et les baguettes magiques  ne manquent  malheureusement pas d'activité. Hermione s'efface des souvenirs de ses parents  afin de les protéger du monde de sorcellerie auquel elle appartient, partout des adversaires à abattre au prix de sa vie. C'est le moment pour les trois élèves de Poudlard de mettre en pratique leurs connaissances en potion et en combat contre les forces du mal. Mais c'est aussi le moment de grandir et de trouver sa place vis à vis de l'Autre. Les rapports se compliquent entre Hermione et Ron  et ce dernier doit apprendre à surmonter aussi sa jalousie vis à vis de  Harry qui occupe perpétuellement la première place dans l'actualité  des sorciers.

Il n'y a plus de refuge nulle part si ce n'est derrière les barrières de protection que fait apparaître Hermione pour protéger ses deux  amis de longue date.
Si un baiser de Ginny, juste avant le mariage de Bill et Fleur, fait bénéficier à Harry de quelques minutes de répit, Celui-dont-on-ne-doit- pas-prononcer -le-nom mène la vie dure à notre héros qui n'en perd ni son courage ni sa ténacité...(c'est pour ça qu'il a été sélectionné au casting, remarquez...).  Cette courte poursuite contre un monde qui s'effondre  offre un moment cinématographique divertissant, riche en péripéties et en rebondissements. Les trois compères inséparables, Hermione, Ron et Harry n'ont de cesse de transplaner pour échapper à la menace constante de Voldemort, plus vivant que jamais. Putsch au sein du ministère de la magie, maltraitance des moldus, nouvelle direction à Poudlard: les temps sont durs et il n'est plus question d'aller se tapir au Terrier. Les adolescents  de Poudlard sont considérés comme des adultes qui prennent leurs responsabilités et on se dit quand même qu'il n'y a bien que chez les sorciers qu'on est un adulte à 17 ans....
Dans Harry Potter et les reliques de la mort, on retrouve avec plaisir Kreattur dans la maison des Black, l'elfe teigneux et Dobbydésagréable qui obéit toujours à contre-coeur aux ordres d'Harry.  Notre coeur se serre à la mort de Dobby, l'elfe de maison si serviable et attaché ,chaussette et âme, à Harry, qui est poignardé par Bellatrix alors qu'il  protégeait les amis qui l'avaient affranchi.
C'est en effet le temps des sacrifices (qui font tant culpabiliser Harry qui ne supporte l'idée d'être  surprotégé au détriment des autres) :  Hedwige, fidèle chouette au plumage de neige et aux yeux d'ambre,  meurt  en  voulant protéger son  cher maître, Fol-Oeil disparaît à toute allure sur sa moto volante, Ron plonge dans l'eau gelée pour récupérer l'épée de Gryffondor et sauver Harry aux prises avec la glace.
Harry potterUn divertissement, certes, très appréciable pour tous les fans d'Harry Potter.  A applaudir: le graphisme superbe de l'épisode du conte des trois frères de Beedle le Barde.

On ne dira cependant jamais assez que si l'on souhaite décupler le plaisir de l'aventure d'Harry, il n'y aura rien de mieux que de choisir un endroit calme et d'entamer sans tarder les livres de J.K Rowling. Là, notre imagination sera reine et nous ne serons  pas obligés d'attendre  l'épisode 2 de ces reliques de la mort.

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 18:56

 dragons 04-225x300Pas facile de trouver sa place au pays des Vikings pour Harold qui a plus de "ça", c'est à dire une sensibilité exacerbée additionnée à à une intelligence  subtile , que de cette brutalité coriace dont disposent dès leur naissance tous ses congénères...et en plus Harold n'a vraiment pas chance: son père est un condensé de tout ce qu'il n'est pas :  chef de clan, batailleur, ultra costaud et démesurément désireux de trouver la cachette des dragons qui hantent régulièrement son village.

Un film  virevoltant  aussi rempli de péripéties rebondissantes que d'humanité. Une histoire d'amitié et de solidarité, une bataille pour faire briller l'amour dans les beaux yeux d'Astrid et  une quête d'identité. Un récit qui parle de tolérance, de respect des différences et donne follement envie, oui, d'adopter un dragon! Venez donc voir voler le Cauchemar Monstrueux, véritable torche volante, Le Hideux Braguettaure aux deux têtes effrayantes, Le Gronk, Le Red Death qui assure un trépas immédiat...et enfin rencontrez avec Harold le plus formidable des dragons, La Furie Nocturne, qui, malgré ses grands yeux verts reptiliens, cache sous ses écailles noires un humour, une sagesse et une profusion de tendresse qui feront fondre petits et grands.

Dragons est une petite merveille signée Dreamworks et marquée du label "Coup de foudre du public" dont le taux de satisfaction est de 99%, devant le désopilant Shrek et  la troupe déjantée de Madagascar! Un incontournable à offrir les yeux fermés pour vivre entre amis ou en famille une aventure palpitante dans un pays de rugueux gaillards où il pleut tout le temps certes mais où l'animation ne manque pas!

Ce film, adaptation d'un livre amusant et ludique de Cressida Cowell, Comment dresser les dragons, raconte le conflit ancestral entre les humains et les dragons...et ne manquera pas de rappeler aux adultes, lors de certaines scènes de vol, l'excellent Avatar dans lequel les Ikrans deviennent des partenaires fidèles pour voler, chasser, conquérir le monde....et se découvrir soi-même  aussi dans cette étroite relation instinctive qui unit les animaux et les hommes depuis la nuit des temps.

Titre: Dragons

De Chris Sanders et Dean Deblois

Sortie en DVD le 2/11/10.

Prix: 19,99 euros.

Sous-titres et Langues: Anglais, français, néerlandais, flamand.

Et des bonus à découvrir....

Existe aussi en Blu-Ray et en édition spéciale 2 DVD.

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 00:55

Cinema---l-homme-qui-voulait-vivre-sa-vie-affiche.jpgPar Julie Cadilhac - Bscnews.fr / Il est délicat de parler du film lorsque l'on ne connaît rien du roman de Douglas Kennedy sinon une déferlante d'éloges intarrissables..." tu vas voir, il y a une histoire d'amour magnifique!!!", " Ahhhhh....cet homme qui a l'audace de reprendre une autre vie!" Dans L'homme qui voulait vivre sa vie d'Eric Lartigau, on doit d'abord constater que n'apparaît qu'une bribe de romance, vite évaporée et qui ne semble pas ébranler outre mesure le personnage principal, et qu'ensuite le thème du bouleversement culotté et radical de vie n'est pas montré comme un choix assumé mais plutôt comme une fatalité. Donc, influencé par les critiques admiratives du livre, on est forcément déjà déçu...les bandes-annonces n'aident en rien non plus à rehausser l'enthousiasme puisqu'elles montrent déjà les temps forts du film et que les effets de surprise sont donc bien maigres...

Romain Duris incarne un brillant avocat , Paul Exben, promis à un avenir extrêmement lucratif ; sous ses airs d'époux adorable et compréhensif, il est devenu carriériste, peu intéressé par l'évolution de son épouse et se satisfait bien de son statut de ménagère à la maison...jusqu'au jour où il découvre qu'elle a un amant photographe, Grégoire, et qu'un coup de malchance va en faire le meurtrier de ce dernier. Un dilemne alors  se présente: rester en France, attendre d'être interpellé par la justice et devenir l'anti-héros de ses deux enfants en bas-âge ou bien disparaître sous une fausse identité et faire croire à sa mort auprès de ses proches pour ne pas égratigner son image.

Un film, il est vrai,  sans longueur et au casting irréprochable: Marina Foïs est parfaite en l-homme-qui-voulait-vivre-sa-vie-de-eric-lartigau-10220989a.jpgépouse acariâtre et lassée, Romain Duris excelle en bobo bien rangé, Niels Arestrup joue un journaliste emblématique accrocheur, Branka Katic joue avec douceur  et une beauté fragile l'amoureuse hongroise et Catherine Deneuve est touchante dans son rôle d'amie brisée par la maladie. Deux heures qui s'écoulent donc sans ennui pour le spectateur qui suit  la fuite éperdue de Paul Exben. Et assurément, la pellicule caresse des paysages prenants par leur authenticité, des visages typiques et l'on effectue avec l'ancien avocat un voyage aussi dépaysant qu'émouvant. Pourtant la fin se termine en queue de poisson... libre au spectateur, sans doute,  de penser que Paul Exben est condamné à une fuite sans répit et sempiternelle. On reste sur notre "fin" car on souhaiterait qu'il y ait un partage à un moment donné, que le scénario permette au personnage de trouver une oreille en qui il puisse avoir confiance, un regard plus intrusif qui perce l'abcès et le secret...

L'ennui, c'est que, si le rythme narratif ne faillit pas, on reste en haleine car on attend que les grands sentiments explosent ; or, rapidement, c'est une froide carapace de protection qui vêtit Douglas KennedyPaul Exben.

L'homme qui voulait vivre sa vie est porté par un scénario qui pourrait s'intituler davantage " Lhomme qui a râté sa vie" ou "l'homme qui passe à côté de sa vie". Paul Exben était, est et demeurera un mensonge. Avant, en jouant à l'homme d'affaires qui rêvait d'art et de liberté, pendant ,en faisant la gloire de Grégoire ( dont il a emprunté l'identité) par la beauté de ses photographies et jusqu'au bout de cette nuit d'assassin non puni car il n'aura pas d'autre destin que celle d'une ombre bannie.

L'occasion peut-être de donner envie aux spectateurs de se pencher sur l'oeuvre originale et de partir à dos de papier dans les steppes de sa propre imagination, porté par la prose de Douglas Kennedy.

Titre: L'homme qui voulait vivre sa vie

Réalisateur: Eric Lartigau

Acteurs: Marina Foïs, Romain Duris, Catherine Deneuve, Enzo Caçote, Eric Ruf, Niels Arestrup...

Sortie cinéma: le 3 novembre 2010.

Durée: 1h55

Genre: Drame

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 15:27

PETITSMOUCHOIRS--450-x-600-.jpgPar Julie Cadilhac- Bscnews.fr / Soit...Les petits mouchoirs est un film qui agace par bien des points sur sa confection. Aller voir une bande de potes comédiens ( après la troupe du Splendid et les compères Bacri-Jaoui etc....) qui se payent du bon temps sur le bassin d'Arcachon et en profitent pour tourner un film lucratif  est un principe agaçant pour le commun des mortels qui se demande toujours qui paierait 9 euros de moyenne ( vive le cinéma qui met la culture à portée de porte-monnaie!) pour le voir s'ébattre pieds dans l'eau avec ses mômes. Ensuite l'idée de suivre le mouvement, se laisser tenter par un film sur-médiatisé par les grands journaux et chaînes télévisées ( et Guillaume Canet par ci et Marion Cotillard par là et François Cluzet etc...) est souvent synonyme de déception cinématographique au sortir de la séance.

Eh bien, pas du tout...Guillaume Canet prouve une fois de plus qu'il a beaucoup de talent. On se souvient de son excellente adaptation d'un polar, Ne le dis à personne, avec Kristin Scott Thomas et François Cluzet, et on retrouve avec plaisir dans cette peinture humaine tout l'art de l'image mobile de cet acteur-réalisateur.

C'est vrai,les acteurs choisis ne poussent pas au départ à l'idenfication: des artistes choyés dans un monde friqué qui semblent s'imaginer que tout un chacun a les moyens de se payer une villa  luxueuse pour un mois ainsi qu'un beau bateau ronflant. Jean Dujardin, Marion Cottillard, Benoît Magimel, Gilles Lelouche, Laurent Laffitte, Valérie Bonneton, François Cluzet, Pascale Arbillot, Anne Marivin, Mathieu Chédid...finissent pourtant par avoir  le profil de nos potes du quotidien. Ce portrait grinçant d'une bande d'amis nombriliste est  en effet saisissant et lorsque le film s'achève, au lever de la pénombre de la salle, on constate chez nombre de spectateurs des yeux rougis et des mines émues tellement , oui, on s'identifie à eux. Durant deux heures, un vent d'océan balaye nos visages, les rires des potes, le vin trinqueur, la nostalgie d'un avant facile et d'un f5870d4c-db80-11df-852d-c93621391957.jpgaujourd'hui à supporter, l'acharnement à fermer les yeux sur les problèmes de l'autre pour éviter de parler des siens, les gosses rayons de soleil de couples fatigués et usés par la guerre du quotidien, le refus de s'engager des célibataires, le ciel, le soleil, la mer...et puis, en fond terrible, cet été-là, un ami, au loin dans une chambre d'hôpital, défiguré et souffrant après un violent accident en scooter, que l'on souhaite imaginer se requinquant parce qu'on n'a ni l'envie ni la force d'annuler ses vacances pour rester à son chevet. Alors oui, forcément, ça finit mal et ça fait mal...à ces personnages trop vrais, à nous qui sortons remués par nos réalités personnelles.

Voilà la force de cette comédie dramatique: elle est juste. On y reconnaît l'amie désoeuvrée qui pleure sur la plage pendant le jooging parce que son mari la délaisse, l'insupportable lourdaud du texto dont le sujet unique de conversation est soi-même, l'originale sans mec, jolie et fragile, que jalousent toutes les nanas de la bande, le joli coeur, le jet setter maudit, le pote qui reçoit et invite mais reproche systématiquement ses généreuses propositions, l'amant bohème, le rassembleur plus âgé etc..
Seule la fin est un brin dérangeante...d'abord parce qu'elle s'étire en longueur et devient  complaisante en tachant de racheter un comportement égoïste et immature. C'est trop, tous ces discours, lors de la cérémonie funèbre et si l'on se laisse prendre à cette détresse collective, elle est cependant trop insistante et finalement égoïste...on a presque l'impression qu'à nouveau les amis sont en vedette, qu'on ne voit qu'eux, là où le chagrin seul devrait rêgner. Les regrets et pardons manquent de naturel s'ils ne sont pas faits à voix basse. Il semble que se repentir soit une opération individuelle et intérieure. Il y a là trop de lyrisme.

On en retiendra une comédie dramatique globalement fort bien menée où l'on ne peut qu'applaudir la direction d'acteurs et l'art du scénario de Guillaume Canet.On rit et on sort ses mouchoirs...la vie y a pris tous ses droits et quelques heures après que l'émotion s'est estompée, on se dit, aussi,  qu'on irait bien faire un tour au bassin d'Arcachon l'été prochain, tiens!

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 13:19

19421620.jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100415_051700.jpgUn film à mi-chemin entre  comédie dramatique et expérience fantastique qui rappelera l'excellent Eternal Sunshine of the Spotless Mind ....en plus corrosif et atypique.

Le synopsis? Tout se déroule  dans un futur incertain et  tourne autour d'un  commerce mafieux entre l'Amérique et les Etats-Unis spécialisé dans la vente  d'âmes . En effet, l'extraction de l'âme est devenue chose  technologiquement possible et on vous assure qu'elle n'altére en rien la conscience et l'esprit! Elle est faite sous assistance médicale et psychologique afin de soulager tous les torturés, maniaco-dépressifs et  autres amateurs d'expériences scientifiques innovantes.  Un commerce sans éthique qui multiplie les abusés consentants. D'un côté, la firme américaine exploite la pauvreté de la population russe qui, pour une bouchée de pain , se dévêtit de son âme et permet de disposer à bas prix d'un stock d'âmes à proposer à ses clients tandis que de l'autre côté,  le chef de la firme russe  terrorise la foule de donneurs quotidiens et  recherche activement l'âme d'une star hollywoodienne pour sa femme qui aspire à briller dans un soap-opéra.

Le personnage principal, Paul Giamatti,  acteur de métier, aux prises avec une crise existentielle, se laisse tenter par l'aventure... et devient un pigeon piégé par l'offre alléchante d'être délesté des peines de son âme....mais il  ignore les tenants et les aboutissants de cette démarche et...bien sûr, il n'est pas au bout de ses surprises.

 

Sophie Barthes signe un long métrage prenant, aussi drôle que grave et qui mène le cold_souls_aff.jpgspectateur à s'interroger sur ce qu'il est prêt à sacrifier pour disposer d'un peu de répit  vis à vis de ses souvenirs douloureux. Par le biais d'un scénario relativement gai,  la réalisatrice évoque la problématique  de la conservation de son intégrité,  du déséquilibre dangereux que provoquerait une manipulation médicale trop insidieuse, du péril d'une société qui refuse toute contrariété.

 

Paul Giamatti incarne brillamment son propre rôle d'acteur et l'on applaudit  son jeu truculent. Son personnage de comédien ,chahuté par le scénario,  alterne, lors de ses répétitions en OncleVania de Tchekhov , entre  interprétation de qualité et jeu pitoyable. Dina Korzun en Nina, jeune femme russe associée au trafic d'âmes entre les deux puissances mondiales, est touchante. Le reste du casting encadre ces deux personnages-phare avec autant de discrétion que de justesse.

 

Soit! un film loufoque  et plaisant où la normalité est secouée dans ses fondements les plus  métaphysiques avec des pirouettes burlesques inratables!

 

Titre : Âmes en stock ( Cold Souls)

Réalisatrice: Sophie Barthes

Avec Paul Giamatti, Dina Korzun, Emily Watson...

Long métrage français, américain

Durée: 1h41

Sortie cinéma: Mai 2010

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Décalée par Julie

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