4 juillet 2009
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Le Printemps des comédiens, programmé depuis 1987 par son créateur, Daniel Bedos, accueille aujourd'hui près de 50OOO spectateurs durant le mois de juin. Il précède le Festival d'Avignon et offre lui aussi des spectacles dont l'excellente teneur est largement reconnue par la presse nationale.
De fameuses compagnies telles que le théâtre équestre fondé par Bartabas, les clowns de la troupe russe Licedei ( http://www.youtube.com/watch?v=qxhzzkCD2uM&feature=fvsr) ainsi que le Teatro Malandro viennent colorer ce festival dont la première qualité est la diversité. Clowns, mimes, théâtre forain, théâtre académique, cirque....tout est possible et le badaud n'a qu'à se laisser tenter.
Dans le cadre exceptionnel du domaine d'Ô, au milieu d'une pinède chaleureuse, ce Printemps artistique se pare d'un charme incomparable.
C'est dans l'amphithéâtre d'Ô, sous la complicité des étoiles montpelliéraines et bercée par la tiédeur des soirées de juin languedociennes que j'ai assisté à trois reprises à des mises en scène du Teatro Malandro.
En 2009, c'est Molière et les Fourberies de Scapin qui se sont revêtus de l'exquis talent du metteur en scène Omar Porras. Le plateau s'est animé d'une excentrique ambiance yéyé, les couleurs "flashouilleuses" ont assailli les costumes et prothèses dentaires et perruques ont ménagé aux visages des perspectives de jeux d'une drôlerie fabuleuse....
LE Scapin, masqué et à la chevelure fluorescente, a subjugué l'amphithéâtre entier par son charisme: quel plaisir d'entendre le verbe joueur de Molière exulter sous la langue de ce jeune comédien prometteur!
Autour de lui, un ballet de pitreries n'a cessé de composer des tableaux pertinents et jouissifs pour le spectateur qui ne sait plus parfois où donner de la tête! Rien ne manquait: chant, musique ,grimaces, jeux de mains, jeux de vilains et surtout le zeste de folie délirante propre aux personnages dont Omar Porras emplit toujours la scène. Je n'en dis pas plus, il faut laisser à l'oeil novice le plaisir de la surprise..et pour sûr, vous serez immédiatement convertis!
Omar Porras, acteur colombien devenu directeur du Teatro Malandro créé à Genève en 1990 est un orfèvre du théâtre: chaque scène, chaque protagoniste est sculpté, limé, ciselé et atteint un degré d'excellence trahissant le perfectionnisme d'une direction d'acteurs pointilleuse.
Ruez-vous sur le site: http://www.malandro.ch/index.php ...et sur l'agenda de leurs prochaines représentations(http://www.malandro.ch/index.php?option=com_content&task=view&id=4&Itemid=2).
Vous y découvrirez notamment quelques superbes clichés des précédentes pièces dont le monumental Don Juan et le mémorable Maître Puntila et son valet Matti .
Si le Teatro Malandro revendique sa singularité, il reprend aussi avec beaucoup de finesse et de savoir-faire l'héritage de la Commedia Dell'Arte...et l'énergie déployée par ces comédiens au physique étonnant "galvanise et euphorise" au plus haut point!
De fameuses compagnies telles que le théâtre équestre fondé par Bartabas, les clowns de la troupe russe Licedei ( http://www.youtube.com/watch?v=qxhzzkCD2uM&feature=fvsr) ainsi que le Teatro Malandro viennent colorer ce festival dont la première qualité est la diversité. Clowns, mimes, théâtre forain, théâtre académique, cirque....tout est possible et le badaud n'a qu'à se laisser tenter.
Dans le cadre exceptionnel du domaine d'Ô, au milieu d'une pinède chaleureuse, ce Printemps artistique se pare d'un charme incomparable.
C'est dans l'amphithéâtre d'Ô, sous la complicité des étoiles montpelliéraines et bercée par la tiédeur des soirées de juin languedociennes que j'ai assisté à trois reprises à des mises en scène du Teatro Malandro.
En 2009, c'est Molière et les Fourberies de Scapin qui se sont revêtus de l'exquis talent du metteur en scène Omar Porras. Le plateau s'est animé d'une excentrique ambiance yéyé, les couleurs "flashouilleuses" ont assailli les costumes et prothèses dentaires et perruques ont ménagé aux visages des perspectives de jeux d'une drôlerie fabuleuse....
LE Scapin, masqué et à la chevelure fluorescente, a subjugué l'amphithéâtre entier par son charisme: quel plaisir d'entendre le verbe joueur de Molière exulter sous la langue de ce jeune comédien prometteur!
Autour de lui, un ballet de pitreries n'a cessé de composer des tableaux pertinents et jouissifs pour le spectateur qui ne sait plus parfois où donner de la tête! Rien ne manquait: chant, musique ,grimaces, jeux de mains, jeux de vilains et surtout le zeste de folie délirante propre aux personnages dont Omar Porras emplit toujours la scène. Je n'en dis pas plus, il faut laisser à l'oeil novice le plaisir de la surprise..et pour sûr, vous serez immédiatement convertis!
Omar Porras, acteur colombien devenu directeur du Teatro Malandro créé à Genève en 1990 est un orfèvre du théâtre: chaque scène, chaque protagoniste est sculpté, limé, ciselé et atteint un degré d'excellence trahissant le perfectionnisme d'une direction d'acteurs pointilleuse.
Ruez-vous sur le site: http://www.malandro.ch/index.php ...et sur l'agenda de leurs prochaines représentations(http://www.malandro.ch/index.php?option=com_content&task=view&id=4&Itemid=2).
Vous y découvrirez notamment quelques superbes clichés des précédentes pièces dont le monumental Don Juan et le mémorable Maître Puntila et son valet Matti .
Si le Teatro Malandro revendique sa singularité, il reprend aussi avec beaucoup de finesse et de savoir-faire l'héritage de la Commedia Dell'Arte...et l'énergie déployée par ces comédiens au physique étonnant "galvanise et euphorise" au plus haut point!